Pince-nez pour masque: un accessoire anti-buée à tester
Voilà un accessoire qui devrait intéresser tous ceux et celles qui portent des lunettes, le pince-nez pour masque anti-buée. Une société d’Awans a développé un modèle qui a son petit lot de succès. Il sont fabriqués sur imprimantes 3D, et permettent un port confortable du masque. Les commandes affluent chez Labo 3D qui tourne actuellement à plein régime.
Voila la petite pièce qui pourrait bien vous changer la vie si vous portez des lunettes. Le Labo 3D à Awans produit en effet des pince-nez pour masques anti-buée. Les premiers ont été dessinés pour la pharmacie du village. Un modèle ergonomique et confortable.
« J’ai utilisé un modèle disponible gratuitement sur internet, mais je l’ai amélioré », explique Ulrich Douven, du Labo 3D à Othée. « Certains modèles ont des arêtes tranchantes et qui peuvent blesser. Ici, j’ai affiné la courbe pour qu’il soit plus confortable, surtout si on doit porter le masque sur une longue durée ».
Le pince nez a très vite eu son petit succès. Aujourd’hui, les 40 imprimantes de Labo3D tournent à plein régime pour satisfaire la demande. La société compte des groupes pharmaceutiques dans sa clientèle mais également de nombreux particuliers qui n’hésitent pas à venir se fournir directement au magasin à Othée.
« Je viens de Seraing, je porte des lunettes et j’ai essayé tous les produits anti-buée. J’ai pris rendez-vous ici pour essayer le pince-nez. J’achète un lot de 10 car j’ai des personnes dans mon entourage qui en auront également l’utilité », précise Michaël Globen.
Pour le moment donc, la production de la société s’axe essentiellement autour des pince-nez. Un système tout simple qui a convaincu. « Le pince-nez doit être fixé au milieu du masque, il s’adapte à tous les nez et permet au masque qu’il soit en tissu ou en papier d’épouser correctement le visage. Plus de buée, mais également pratique pour ceux qui ont une barbe », constate Ulrich Douven
Les commandes via facebook ont très vite explosé. Les paquets sont soigneusement préparés pour partir essentiellement vers la Belgique et la France, par lots mais également pour les particuliers.
Outre le produit, ce qui fait la force de la société c’est son rendement. Les 40 machines permettent de couler une quantité impressionnante par jour. Les pièces sont emballées presqu’au même rythme. Les pince-nez sont vendus 0,70 cent pièce, 5 euro pour 10 unités. Un accessoire qui devrait résister jusqu’à la fin de la crise.
Sophie Driesen
https://www.facebook.com/labo3dprint/