Tensions autour du nouveau centre Fedasil de Glons
A Glons, depuis vendredi, un peu plus d’une vingtaine de demandeurs d'asile se sont installés au sein de l’ancien site militaire de l'OTAN. C'est dans l'urgence que ce centre a vu le jour. Une arrivée précipitée qui n’a pas vraiment été accueillie de manière positive par les autorités communales.
Ils sont déjà 24 demandeurs d’asile à s’être installés dans les bâtiments de l’ancien radar de l’OTAN à Glons ce lundi. Une arrivée dans l’urgence réclamée par Sammy Mahdi, le secrétaire d'État à l’Asile et la Migration. La commune de Bassenge n’avait pourtant pas été concertée lors de l'annonce du projet, en octobre dernier. L’ouverture était initialement prévue au mois de janvier 2022, le temps de mettre au point toutes les normes de sécurité. Mais ce changement s’est fait bien plus rapidement et la bourgmestre de Bassenge s’est retrouvée devant le fait accompli.
Ce nouveau centre ouvert entraînent des conséquences multiples pour la commune, notamment sur le service population, les écoles et le service de police locale.
Du côté de la commune de Juprelle, située à quelques centaines de mètres de l’ancien radar de Glons, c’est aussi un sentiment de manque de considération qui est ressenti. Des problèmes de communication sont notamment à l'origine du problème, mais Fedasil assure vouloir s'améliorer en la matière. Des réunions continueront d’ailleurs d’être organisées chaque semaine entre Fedasil, les deux communes et les différents services de police afin de suivre au mieux ce dossier.
En attendant, les ouvriers continuent de travailler pour étendre la capacité du centre qui pourra accueillir, à terme, 300 résidents.
Thomas Michiels