Unique : un jeu d'échecs à vendre
Jean Verlaine est un artisan hutois qui a réalisé un jeu d’échecs en étain et en bronze, quand il était ouvrier fondeur aux Potstainiers hutois, dans les années 50. Il s'était inspiré des personnages du Bassinia, la célèbre fontaine de la Grand place de Huy, pour réaliser les figures de son jeu .
Au centre de la célèbre fontaine de Huy, on y voit Saint-Domitien et Saint-Mengold, les saints-patrons de la ville, Sainte-Catherine, la patronne du quartier industriel, de même qu'Ansfrid, le dernier comte de Huy, qui vécu au 10e siècle. Une cinquième statuette ,
le sonneur de cor, "li cwerneu" en wallon, est placée par dessus ce groupe. Le tout est surmonté par un aigle bicéphale. Tous ces personnages sont repris sur le jeu d’échec de Jean Verlaine.
Toutes les pièces ont été réalisées en étain et en bronze, pour avoir deux couleurs et permettre ainsi de jouer.
En étain, Saint-Domitien est le roi, Sainte-Catherine la reine, le comte de Mengold les cavaliers, le comte Ansfried les fous, Li Cwerneu les Tours, et l'aigle bicéphale pour les pions. Même distribution pour les pièces en bronze.
L’échiquier lui-même présente des faces différentes relatives à l’histoire de Huy : les clés de la ville, l'apparition de Sainte-Yvette, les onze bons métiers de Huy et l'ancien perron hutois.
Dans les années 50, le jeu d’échecs de Jean Verlaine avait été présenté au public, à la fête des étalages de Huy. Des amateurs s’étaient manifestés, mais Jean Verlaine n’était pas vendeur à l’époque.
Soixante ans plus tard, Jean Verlaine serait prêt à le céder, même s'il se rend compte qu'aujourd'hui les amateurs passionnés d'objets en étain se font plus rares qu'il y a quelques dizaines d'années.
Son rêve : que son œuvre puisse trouver une place où le public pourrait continuer de l’admirer, par exemple au Musée communal de Huy.