Orfèvrerie liégeoise aux enchères
L’orfèvrerie en Principauté de Liège a connu une période particulièrement faste entre le 16e et le 19e siècle. Les amateurs peuvent apprécier ces pièces dans les collections des musées, ou découvrir celles qui sortent de collections privées lors de ventes publiques. Une de ces ventes, largement consacrée à l’orfèvrerie liégeoise, se prépare actuellement du coté de Hannut.
Grande aiguière, drageoirs, jardinière de table et rafraîchissoir… les pièces d’orfèvrerie témoignent du raffinement des belles tables des siècles passés, des tables qui participaient le plus souvent à l’affirmation du prestige social de l’hôte devant ses convives.
Liège a su, dans ce domaine aussi, se tailler une solide réputation bien au-delà des frontières de sa principauté…
Les ventes aux enchères sont l'occasion de découvrir quelques pièces remarquables sorties de l’anonymat des collections privées. C’est le cas lors de cette vente aux enchères organisée par Legia Auction-Hannut, avec une fontaine de table réalisée sous le règne du Prince-Evêque Jean-Théodore De Bavière, exemple remarquable d’orfèvrerie liégeoise.
D’autres pièces liégeoises sont également présentes au catalogue ; elles datent aussi du 18 e siècle mais ont été réalisée sous le règne d’autres princes évêques
Si l’orfèvrerie liégeoise a produit des pièces dignes de figurer au catalogue de musée, elle a aussi fourni des pièces, plus abordables.
La vente aux enchères organisée à Hannut ce mardi 23 février peut être l’occasion pour certains de découvrir l'orfèvrerie liégeoise, sur place ou sur catalogue. Elle peut aussi inciter ceux qui y trouveraient un certain intérêt à poursuivre leur découverte à travers les collections des musées.